L'armée Grecque

LES GRECS.

Dans leur propre langue, les grecs ne se sont jamais appelés eux même "grecs". Ce mot vient de latin "Graeci".
Ils sont d'abord connus comme "Achéens", puis, plus tard sous le nom d'Hellenes.

Sans véritable unité politique, ils se reconnaissaient pourtant comme frères de race et ressentaient entre eux de profonds liens, religieux, linguistiques et culturels, qu'ils opposaient au monde des barbares.

L'armée grecque reposait sur les Hoplites, unité d'infanterie lourde par excellence.
Equipé d'une lance longue d'environ 2,5 m pourvue d'une pointe et d'un talon de fer ou de bronze appellée "dory", d'une épee, la "xiphus", portée suspendue à l'épaule gauche par un baudrier, l'hoplite assurait en outre sa protection par un casque "cranus", une cuirasse "thorax" de bronze, de jambières "cnemides" et un bouclier rond "aspis" de 80 à 90 cm de diamètre en bronze ou fait d'un assemblage de bois, d'osier et de cuivre, qu'il portait sur l'avant bras gauche.
Comme dans l'armée romaine républicaine, l'hoplite devait fournir son propre équipement et armement. Seuls les cityens aisés pouvaient rejoindre ce corps.

Les troupes légères, javelotiers, archers et frondeurs fûrent jusqu'au Ve siècle av. JC cantonnés dans un rôle mineur.
Les grecs en effêt, consiraient le combat à distance comme un manque de bravoure ( à l'exception des cretois et de leurs fameux archers ).
Il faut attendre le IVe siècle, avec les guerres du Peloponèse, et la création par le tyran athènien Iphicrate d'un coprs d'infanterie légère équipé d'un bouclier échancré, le "pelta" ( d'ou le nom de peltast ), pour voir les choses évoluer.

Les cavaliers étaient armés de deux lances et d'une épée. Ils ne portaient pas de cuirasse, mais un épais manteau de laine et un bonnet.
La cavalerie n'était pas le fort des grecs.
Sa faiblesse venait sans doute du faite que le cheval était monté à cru, sans selle ni étrier et elle ne joua jamais un grand role dans les batailles.
Ses intervention se limitant généralement à la reconnaissance et à la poursuite.

L'armée était commandé par un statège comme à Athène ou par un roi comme à Sparte.
Les officiers, sauf à Sparte, ne se distinguaient pas de la troupe et ne sont pas forcément reconduit dans leurs fonctions au fil des campagnes.
C'est une armée de citoyens, pas de professionnels.

Chez les grecs, on s'affronte loyalement dans un champs clos.
Sur l'aile droite, les meilleurs troupes, au centre les hoplites légers et les milices, aux ailes prennaient place les troupes légères et la cavalerie.
Les deux armées marchaient l'une vers l'autre au son des instruments de musique, jusqu'au choc frontale.
Le tactique est réduite à son stric minimum : on cherche la rupture du front ou la destruction d'une aile.
Les troupes de réserve étant inexistante, l'armée vaincue reconnait rapidement sa défaite.

LES SPARTIATES.

La cité de Sparte offre un caractère exceptionnel au sein du monde grec.
Toute l'organisation spartiate tend à développer et à entretenir un esprit guerrier chez ses citoyens.

Dès la naissance, sont écartés les enfants mâles qui ne feront pas de bons soldats.

L'apprentissage commence dès l'age de sept ans.
Nu-pieds, vetu d'une simple tunique courte et légère été comme hiver, faiblement nourri, le jeune spartiate doit apprendre à endurer la fatigue, la faim, la douleur. Sa culture physique étant valorisée au détriment de sa culture intellectuelle.

Cet entrainement dure jusqu'a ses vingt ans, mais le spartiate reste un soldat toute sa vie. On est mobilisable jusqu'a soixante ans, et l'on ne quitte l'uniforme qu'a trente ans.
Il couche dans une caserne, s'entraine à la marche, à la manoeuvre, fréquente toujours les mêmes compagnons avec qui il partage ses repas et ses souffrances.
Il s'agit d'entretenir l'esprit de camaraderie militaire.

Les soldats portaient les cheveux longs, tradition archaique par excellence, qu'ils ne nettoyaient, peignaient et tressaient qu'avant la bataille.
La discipline est rude et la moindre faute entraine la bastonnade, les fautes graves : la perte des droits civiques ou la mort.

Si le spartiate s'entraine le plus souvent nu, au combat il revetait l'armure de bronze, caractèristique de l'hoplite grec, sur une tunique de couleur pourpre, afin d'éviter que le sang ne ressorte.

L'armée de sparte se compose presque uniquement d'infanterie lourde. La cavalerie, tres peu nombreuse est laissé aux plus impotants des citoyens.
Les hoplites sont répartis en cinq régiments, les "mores", commandés par des "Polémarques", qui ont sous leurs ordres des chefs de bataillon, les "lochages", des commandant de compagnie, les "pentécontarques" et des chefs de sections, les "enomotarques".

La formation de combat est la phalange. Disposé en plusieurs rangs, elle enfonce les lignes ennemies et tient le terrain.

ca me dit pas plus s'il était allié aux romains et quand ils ont été en guerre contre eux et pourquoi...

Quand les Romains ont débarqués chez les Hélènes, ces derniers étaient forts dispersés, incapable par querelles interne d'opposer une armée viable face à Rome. La fin de l'ère des Hoplites en somme, pas assez mobiles. Mais si mes souvenirs sont bons RomeTW est faussé par le fait que la formation phalange n'était pas utilisés par les Cités Grecques.

En fait si, mais avec des piques plus courte(2 mètre), les troupes d'élites se déployaient sur le flanc droit et les troupes les moins puissantes sur le flanc gauche, en cas d'alliance les cités états déployaient leurs "phalanges" dans la "grand phalange", les rangs pouvaient changer d'un allié a l'autre en fonction du nombre d'homme et de la place disponible.

L'idée était de broyer le flanc gauche de l'ennemis et de revenir sur le flanc de ce dernier pour l'enfoncer et le pousser a la déroute.


La Phalange macédonienne c'est tout autre chose, les soldats sont plus légèrement armées, portent moins de protections, sont équipés de sarisse (piques de 5 a 8 mètre de longueur) et opposent a leurs adversaires un mur de pointe de lance infranchissable, ils peuvent former une ligne et avancer de manière compact vers l'ennemis qui se retrouve comprimé entre les piques et les rangs de derrière, et se fait empaler, ou en pointe de flèche, pour enfoncer les lignes ennemis.



On pourrait rajouter au sujet des Spartiates que dés le début de la guerre du Péloponnèse, ils subirent une récession démographique importante sur la population "hoplitesque", ce qui les força a affranchir des "hilotes" et a les déployer dans la phalange. Dans les dernières années du conflit et dans ceux qui suivront, les hilotes formeront le flanc gauche de la phalange spartiate, les alliés de sparte le centre, et les spartiates l'aile droite.

La cavalerie spartiate était en fait composé de Béotiens durant la guerre du Péloponnèse, ces derniers possédaient la plus puissante cavalerie de Grèce depuis les ravages de la peste qui décimèrent la population athénienne ainsi que leurs défaite de Sicile.

HEGEMONIA est pour vous les amis ! ^^